À la fin de l'hiver 2008, Bernadette Bissonnet est assassinée dans sa luxueuse propriété Montpelliéraine, par arme à feu. Les gendarmes ont révélé que l'ancienne pharmacienne a été touchée par deux germes de plomb, l'une à l'avant-bras gauche, l'autre à la poitrine. Rien ne semble avoir été volé dans la villa.
Très vite, l'époux de la victime, Jean-Michel Bissonnet, est devenu le principal suspect. Les enquêteurs l'ont soupçonné d'avoir employé deux hommes pour tuer sa femme : le fidèle jardinier et homme à tout faire, Méziane Belkacem, et un ami de très longue date, Amaury d'Harcourt. En janvier 2011, les trois hommes sont convoqués devant la cour d'assisses de l'Hérault, avec chacun sa vérité.
Le jardinier a reconnu avoir tiré sur l'épouse, mais accuse son employeur, Jean-Michel Bissonnet d'avoir commandité le meurtre de son épouse, en échange de 30.000 euros. Ce dernier accuse une arnaque de la part de son patron et son ami, dans laquelle il serait le coupable idéal. Amaury d'Harcourt maintient avoir été démarché par Jean-Marie Bissonnet pour lui rendre un service le jour de l'assassinat, ne sachant pas pourquoi il s'est lancé dans cette aventure.
"Le scénario simple qui consiste à faire porter le chapeau à Belkacem fonctionne merveille, explique Edouard Martial, avocat de Jean-Michel Bissonnet dans L'Heure du crime. "Il n'y a pas de paille dans le rouage qui puisse l'empêcher de fonctionner. Ça ne se discute pas".
Il poursuit : "Il reste quand même une question essentielle, la question du mobile. Je sais bien qu'en France, il n'y a pas besoin de mobile pour juger, mais on a besoin d'impressions. L'impression que dégage Jean-Michel est mauvaise. L'impression que lâche Amaury, c'est celui qu'on a envie de prendre dans ses bras, et d'accompagner. Et Belkacem, c'est le pauvre parmi les pauvres".
Face aux accusations, Jean-Michel a continué d'apparaître comme un veuf meurtri. Selon lui, Amaury d'Harcourt, vexé que Bernadette lui refuse de lui prêter de l'argent, a demandé à Méziane Belkacem de tuer l'épouse. Le mari de la victime est condamné à 30 ans d'enfermement. Le 2 mars 2017, Jean-Michel Bissonnet est autorisé à quitter sa prison.
- Me Edouard Martial, avocat de Jean-Michel Bissonnet.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte