James Franco admet des relations sexuelles avec des étudiantes de son école de cinéma

"Des relations consenties", plaide l'acteur hollywoodien accusé de harcèlement sexuel. Pourtant, en 2018, plusieurs anciennes étudiantes de son cours dramatique de l'école Studio 4, fermée depuis 2017, avaient rapporté des "comportements inappropriés", relate Ouest France. 

Ces accusations étaient intervenues alors que James Franco venait de recevoir "son Golden Globe en arborant à la boutonnière un pin’s soutenant l’organisation Time’s Up de défense de victimes d’agressions sexuelles". 

Le comédien a dit, jeudi 23 décembre, regretter ces relations, et reconnaît désormais que "ce n’est probablement pas cool". 

"Écoutez, je l’admets, j’ai couché avec des étudiantes", a ainsi admis l'acteur, âgé aujourd'hui de 43 ans. "Au fil de mes enseignements, j’ai eu des relations sexuelles avec des étudiantes, et c’était mal. Mais ce n’est pas pour cette raison que j’ai ouvert l’école", a-t-il déclaré jeudi au micro de la radio SiriusXM, sa première interview sur le sujet depuis 2018.

Des scènes de nu abusives

En 2018, quatre anciennes élèves de cette ancienne école fondée par James Franco à Hollywood "avaient publiquement dénoncé des comportements inappropriés de l’acteur", alors que la libération de la parole des femmes bat son plein, détaille la BBC. 

Un témoignage évoquait notamment des scènes de nu particulièrement dérangeantes pendant lesquelles l'acteur aurait enlevé les protections qui servent à couvrir les parties intimes des actrices "alors qu’il jouait des scènes simulées de sexe oral". Selon deux autres jeunes femmes, James Franco a demandé à plusieurs comédiennes de retirer leurs hauts "pendant un tournage dans un club de strip-tease". Il "faisait toujours ressentir à tout le monde qu’il pouvait y avoir des rôles en jeu si on était prêtes à jouer des actes sexuels ou à enlever" nos vêtements. 

Des accusations réfutées par la défense de l'acteur oscarisé en 2011 pour 127 heures. Selon lui, il n'aurait pas eu de relations avec des élèves inscrites à ce cours intitulé "scènes de sexe". "Ce n’était pas un plan machiavélique de ma part (…) mais oui, il y a eu des cas où j’ai eu quelque chose de consensuel avec une étudiante et je n’aurais pas dû", dit-il.

James Franco a par ailleurs admis avoir une dépendance au sexe qui a remplacé, à l'âge adulte, son ancienne addiction à l’alcool lorsqu’il était adolescent. "Je suppose qu’à l’époque, je pensais 'si c’est consensuel, c’est OK'", a-t-il plaidé.