Le sujet du jour. Le lundi 5 septembre s'ouvrira le procès de l'attentat de Nice, ayant eu lieu le 14 juillet 2016. Il y a 6 ans, un camion fonce sur la foule venue admirer le feu d'artifice annuel sur la promenade des Anglais. Un lieu de fête et de vacances devenue en une soirée une scène de crime. Au total, 86 morts et plus de 400 blessés recensés. C'est la deuxième attaque la plus meurtrière sur le sol français.
Un procès réunissant plus de 800 parties civiles et 133 avocats, réparti sur 2 mois d'audience. L'ultime période pour obtenir justice et réponses aux victimes, dont la vie a basculé dans l'horreur en quelques secondes. Pour d'autres, c'est l'occasion de rendre hommage aux personnes disparues lors de cette terrible nuit.
Pourquoi on en parle ? A quoi peut-on attendre de ce procès ? Comment vivent aujourd'hui les victimes ? En absence du terroriste, qui sera jugé ?
Analyse. "C'est le seul moment où on va enfin parler des victimes, de ce que j'ai vécu, de que nous avons vécu. De donner à travers les noms, les visages personnes une âme...comme ceux du Bataclan, comme ceux de Charlie Hebdo. Qu'on soit entendu", explique Caroline Vilani, victime de l'attentat interviewée par Nicolas Burnens, journaliste de la rédaction RTL.
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