C'était il y a six ans déjà. L'attentat de la promenade des Anglais à Nice a eu lieu un soir de fête nationale, le 14 juillet 2016, pendant 4 minutes et 17 secondes d'horreur. Un terroriste djihadiste a fauché 86 personnes au volant d'un camion. Les images sont encore dans toutes les mémoires alors que s'ouvre le procès lundi 5 septembre à Paris.
Maître Fabien Rajon, avocat de familles de victimes, se confie sur leur état d'esprit à quelques jours du début du procès. "Elles appréhendent ce rendez-vous judiciaire" mais elles sont "lucides quant au fait que l'absence du terroriste, du principal acteur de ce tragique attentat va peser sur les débats. Il faudra faire sans la présence de cet individu qui a été tué au moment des faits", déclare maître Fabien Rajon.
Frustrées par cette absence, les familles des victimes "peuvent avoir le sentiment que ce procès n'aura pas une grande utilité malgré tout, de notre côté, on y va avec énergie et détermination", poursuit-il. Pour certains, ce procès est une épreuve psychologique. "Ils appréhendent notamment leur témoignage à la barre de la cour d'Assises", rapporte l'avocat des familles.
"Est-ce que ce rendez-vous judiciaire leur permettra de tourner une page ? À ce jour, je dirais que c'est un petit peu tôt mais il est incontestable qu'elles appréhendent ce rendez-vous judiciaire", conclut maître Fabien Rajon.
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