Dès ce lundi 5 septembre s'ouvre le procès de l'attentat de Nice, qui avait fait 86 morts et plus de 400 blessés sur la Promenade des Anglais le 14 juillet 2016. Il se déroulera jusqu'au 16 décembre.
À 22h33, ce 14 juillet 2016, le camion a commencé à accélérer sur la Promenade des Anglais tout feux éteints. Dès cet instant, RTL a suivi en direct l'évènement et a parlé de "l'attentat de Nice". Julien Fautrat, l'un des correspondants à Nice arrivera rapidement sur place. Quelques minutes plus tard, il annonce : "C'est effectivement un attentat terroriste que nous sommes en mesure de vous confirmer ce soir. Il y a également plusieurs centaines de blessés à déplorer".
Un autre correspondant de RTL, Michaël Lefebvre, était venu ce soir-là assister en famille au feu d'artifice. "Mon fils, ma femme et moi, on doit la vie à ma femme parce qu'elle nous a dit de traverser trente secondes avant. C'est tout bête, ça tient à rien. Le camion est passé à l'endroit où on était 30 secondes avant", s'émeut-il en direct. De nombreux témoignages décrivent cette scène d'horreur.
Dès le lendemain, les journalistes continuent de couvrir l'évènement. Plusieurs se désolent devant "une promenade des Anglais presque déserte". "Les plus matinaux des Niçois viennent rendre hommage maintenant avant que la foule afflue. Les gens viennent seuls, prennent le temps et évitent ainsi la cohue", commente une journaliste.
Bercée par le bruit des vagues, Anitta répond au micro dans ce temps suspendu. "Depuis l'attentat je viens tous les matins me recueillir ici parce que c'est nécessaire, parce que je ne sais pas quoi faire. C'est trop terrible", glisse-t-elle tristement. Ce jour-là, le 18 juillet, la France entière a observé une minute de silence à 12h. Ce sont 40.000 personnes qui se sont rassemblées sur la promenade des Anglais.
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