Le 27 août 2017, la vie de Jennifer Maeco De Araujo et de sa famille basculait dans l'horreur alors que disparaissait sa fille cadette, Maëlys, lors du mariage d'un proche à Pont-de-Beauvoisin, une petite commune située dans l'Isère.
Alors que le procès de Nordahl Lelandais pour l'enlèvement et le meurtre de la fillette se tiendra du 31 janvier au 18 février devant la cour d'assises de l'Isère, la mère de famille publie Maëlys. Ma fille. Tuée. À 8 ans et demi aux éditions Robert Laffont. Un ouvrage écrit avec la journaliste Tiphaine Pioger pour "que tout le monde la connaisse, qu'on connaisse sa personnalité, quelle petite fille elle était", explique Jennifer Maeco De Araujo au micro de RTL.
"Maëlys était pleine de vie, drôle, elle aimait faire des blagues", raconte alors sa maman. La petite fille, mate de peau en raison de ses origines portugaises, la taquinait notamment sur sa couleur de peau : "Elle me disait 'toi tu es toute blanche, on dirait que tu ne vas jamais au soleil'", se souvient avec émotion Jennifer Maeco De Araujo. La fillette, qui "avait son caractère et savait ce qu'elle voulait", aidait également "son papa pour faire les travaux pour qu'il finisse sa chambre un peu plus vite".
"On ne parle que de son assassin, pas de Maëlys", regrette la mère de famille, "profondément attristée" que sa fille "soit moins mise en valeur que lui". Une enfant qui par ailleurs "aimait les chapeaux, particulièrement ceux de cow-boy, et les chiens", et qui "mettait des chapeaux sur les chiens", écrit Jennifer Maeco De Araujo dans son livre à paraître jeudi 27 janvier, et dont une partie des droits d'auteur seront reversés à l'association Petits Princes, une démarche "qui aurait plu à Maëlys".
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