INVITÉ RTL - Séquestration de David Balland : comment le GIGN a géré l’enquête, une “course contre-la-montre”

Le GIGN a mené une série d'interpellations très délicates dans une affaire d'enlèvement, le jeudi 23 janvier. Il s'agit du fondateur d'une entreprise de crypto-monnaie enlevé puis libéré, son épouse a été, elle aussi, kidnappée. Au total, plus de 230 gendarmes ont été mobilisés.

"Le GIGN vient vraiment en appui du travail des enquêteurs. Mais il y a d'autres unités qui ont été mobilisées, l'unité nationale cyber, des hélicos, d'autres moyens qu'on ne pourrait pas développer", souligne le général Ghislain Réty, invité sur RTL.

"On part avec pas grand-chose, puisqu'on a uniquement des revendications de la part des ravisseurs, par l'intermédiaire d'une tierce personne qui demande une rançon en échange de la libération des deux victimes. Mais on n'a aucun renseignement, on ne sait pas où sont les victimes, bien évidemment on ne sait pas qui sont les ravisseurs, où est-ce qu'ils sont…", poursuit le commandant du GIGN. "C'est aussi toute la difficulté dans un enlèvement, c'est que c'est en fait une prise d'otage, mais en plus, on ne sait pas où elle est". 

"Chaque seconde compte"

"Donc il y a d'abord un gros travail d'investigation, Là, on revient à tous les moyens techniques du GIGN, mais aussi les moyens du cyber, les moyens des enquêteurs, sous l'autorité des magistrats, pour essayer déjà de localiser ces victimes. Et ensuite, il y a un travail d'interpellation des auteurs pour libérer les victimes", détaille le général Ghislain Réty.

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"Chaque seconde compte, c'est une course contre le temps. Donc là en plus il y avait une notion d'espace qui était sur plusieurs départements. Mais chaque seconde compte, on sait qu'à un moment on a des gens extrêmement déterminés. Il y a eu une mutilation. Donc on se doute qu'ils peuvent passer à d'autres actes qui peuvent être potentiellement même beaucoup plus graves qu'une mutilation".