Le scénario est digne d'un film. David Balland, cofondateur de l'entreprise de cryptomonnaies Ledger, et sa femme ont été libérés mercredi 22 janvier après avoir été enlevés et séquestrés, la veille, par des ravisseurs qui réclamaient 10 millions d'euros.
Une rançon réclamée en cryptomonnaies. "Parce que les crypto-actifs sont utilisés comme méthode de blanchiment dans le monde de la criminalité organisée pour les facilités qu'elle procure", explique le Colonel Hervé Pétry, commandant de l'Unité nationale cyber, la branche de la gendarmerie chargée de la lutte contre la cybercriminalité.
Cette méthode est désormais privilégiée par ces ravisseurs. "Tout se passe de manière numérique, sans intermédiaire encore une fois. Ça passe ensuite par des plateformes d'échangeurs et donc ça gagne une forme d'anonymat et de rapidité", poursuit Hervé Pétry avant d'ajouter : "Nous nous efforçons de réduire cette part occulte. Ce n'est pas totalement aussi sécurisé que certains peuvent le penser". Ce vendredi 24 janvier, dix personnes, soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire, sont toujours en garde à vue.
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