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Insécurité : sur RTL, la préfète du Rhône dénonce le "un sentiment d'impunité" des Algériens en situation irrégulière

Invitée de RTL ce jeudi 31 juillet, Fabienne Buccio explique que les tensions entre la France et l'Algérie ont pour principale conséquence de compliquer la possibilité d'expulser des Algériens délinquants en situation irrégulière.

Des policiers ouvrent le feu après un refus d'obtempérer à Toulon, la passagère du véhicule gravement blessée. (Image d'illustration)

Crédit : Jean-Marc Barrère / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

INSECURITE - Fabienne Buccio est l'invitée de RTL Midi

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Vincent Parizot

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Bijoux arrachés, téléphones portables volés, cartes de crédit… "Nous avons une augmentation des vols avec violence", a assuré Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes et préfète du Rhône, invitée de RTL, jeudi 31 juillet. 

"Parmi les personnes que nous interpellons (…) nous avons 60% de ces personnes qui sont des étrangers en situation irrégulière", a-t-elle indiqué. Parmi ces 60%, "nous avons 50% des personnes qui sont de nationalité algérienne et qui sont de manière irrégulière sur notre sol", a ajouté la préfète du Rhône. . 

Selon la préfète du Rhône, l'Algérie refuse de reprendre ses ressortissants expulsés. Une conséquence, selon Fabienne Buccio, des relations entre Alger et Paris. "On a actuellement un sentiment d'impunité qui se développe chez des Algériens en situation irrégulière, qui nous pose problème. On n'arrive pas à les expulser", explique-t-elle.


Dans un entretien au Progrès, elle indiquait que "depuis un an, on n'a aucun laissez-passer pour l'Algérie de la part du consul général de Lyon". Même quand les ressortissants algériens "ont des passeports, et qu'on envoie une escorte", les autorités algériennes les "refusent" à leur arrivée sur le territoire algérien, poursuivait-elle. "S'ils sont condamnés en justice et vont en prison, c'est une chose. Quand je peux les placer en CRA (centre de rétention administrative, ndlr), à la sortie de prison, je les place, pour éviter de les remettre directement à la rue. Les juges, de plus en plus, les y maintiennent 90 jours", soit le maximum, ajoute.

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Autre point souligné par Fabienne Buccio au micro de RTL : "Je trouve que c'est une très mauvaise image que nous donne l'Algérie (...) C'est dommage pour les Algériens en situation régulière et qui vivent de façon tout à fait tranquille dans notre pays".

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