Cambriolage au Louvre : Emmanuel Macron assure que "les bijoux seront retrouvés" et dit vouloir "repenser" la sécurité du musée

Le président français persiste et signe. Lors d'un déplacement au Mexique, vendredi 7 novembre, Emmanuel Macron a réaffirmé que les joyaux de la Couronne dérobés au Louvre seraient retrouvés. "Nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol. Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés", a-t-il clarifié auprès de la chaîne Televisa.

Le chef de l'État a ajouté que c'est "l'occasion de sortir encore plus fort de ce qui s'est passé et qui a été un choc pour tout le monde". Pour rappel, des malfaiteurs se sont introduits, le 19 octobre dernier, dans le musée du Louvre et ont dérobé en un temps record des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros.

Un plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre"

Parmi les huit pièces "d'une valeur patrimoniale inestimable", selon les autorités, se trouve le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), qui compte près de 2.000 diamants. Quatre suspects ont été mis en examen et écroués, mais les bijoux restent introuvables.

Emmanuel Macron a également promis que la sécurité du musée parisien "sera totalement repensée". Il a évoqué le plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre" annoncé en janvier qui doit aboutir à une nouvelle grande porte d'accès ou encore une salle dédiée à la Joconde de Léonard de Vinci. La Cour des comptes a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions évoqués par l'entourage du chef de l'État. Elle a jugé le projet "pas financé" en l'état. 

La direction du Louvre durcit la sécurité

Une annonce qui fait écho au rapport de la Cour des comptes publié ce jeudi, très critique sur la gestion du musée de ces dernières années qui a privilégié l'attractivité au profit de la sécurité. En attendant, la direction du musée du Louvre a présenté vendredi des "mesures d'urgence" lors d'un conseil d'administration extraordinaire, parmi lesquelles la création d'un "coordonnateur sûreté" et le déploiement de caméras de surveillance supplémentaires. Leur manque aux abords du musée avait été remis en cause.

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