La procédure avance. La principale suspecte, soupçonnée d'avoir d'avoir volontairement déclenché dans la nuit du 4 au 5 février l'incendie d'un immeuble parisien qui a fait dix morts a été mise en examen vendredi dans la soirée et placée en détention provisoire, a annoncé le parquet de Paris.
Une enquête avait été ouverte pour "destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort".
Cette quadragénaire, habitant cet immeuble du XVIe arrondissement, avait été interpellée en état d'ébriété, peu après le départ de l'incendie, le plus meurtrier dans la capitale en près de 14 ans. C'est une querelle de voisinage qui l'aurait poussée à passer à l'acte.
Depuis son arrestation, les révélations sur son passé psychiatrique se sont multipliées. Elle a en effet effectué treize séjours dans un établissement psychiatrique parisien entre 2009 et 2019.
Au cours de la première partie de sa garde à vue, elle a nié avoir commis les faits, avait indiqué, mercredi 6 février, le procureur de la République de Paris. Mardi, elle avait été transférée à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. Unique en France, cette structure, surnommée l'"I3P", accueille des personnes présentant à la fois un "danger imminent pour la sûreté des personnes" et "des troubles mentaux manifestes".
Son dernier séjour dans un établissement psychiatrique a eu lieu du 18 au 30 janvier. Elle avait été jugée apte à sortir par un médecin.
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