"Il n'y a pas de crime" : pourquoi Bruno Joushomme clame toujours son innocence, près de 40 ans après la mort de sa riche épouse

PODCAST - En février 1985, Évelyne Laborde est retrouvée morte, le corps carbonisé dans une voiture. Condamné à la perpétuité pour avoir maquillé ce meurtre en accident, Bruno Joushomme, son mari, a depuis été remis en liberté et se confie dans "L'Heure du crime".

Un accident de voiture (illustration).

Crédit : Niclas Lundin / Unsplash

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En 1998, Bruno Joushomme, 36 ans, est condamné à la prison à perpétuité pour avoir, en 1985, prémédité le meurtre de sa riche épouse Évelyne Laborde, 62 ans, en maquillant son assassinat en accident de voiture. Après plus de 20 ans de détention et plusieurs demandes de libération conditionnelle refusées, Bruno Joushomme a finalement été remis en liberté au début de l'année 2023.

Depuis sa première interpellation, il n'a jamais cessé de clamer son innocence dans la mort de sa femme. Dans L'Heure du Crime dédiée à cette affaire et diffusée en juillet 2023 sur RTL, Bruno Joushomme défend la thèse de l'accident. "Je ne conduisais pas le véhicule, elle conduisait. Nous avions pris ce véhicule qui était une vieille deux-chevaux, toute rafistolée, finalement dangereuse (…) et qui s'est avérée être une épave."

Pour le condamné, ce dossier n'a rien à voir avec une affaire criminelle comme les policiers ont voulu le faire croire. "C'est un accident de la circulation. Il n'y a pas de crime là-dedans." Il poursuit : "Si on n'avait pas pris la deux-chevaux, il n'y aurait pas eu cet accident qui lui a coûté la vie et qui a failli me coûter la mienne aussi."

À écouter

L'INTÉGRALE - Affaire Bruno Joushomme : le mystère de la 2CV en flammes

00:42:42

Argent, écart d'âge important, testament… Au micro de Jean-Alphonse Richard, le condamné dément formellement les accusations dont il a fait l'objet auprès des enquêteurs et de sa belle-famille.

"Un jeune homme qui épouse une vieille dame pour pouvoir la tuer et toucher l'héritage ? C'est du sous roman policier. C'est une insulte à toute intelligence. Je ne pensais pas un instant qu'on puisse me trouver tellement tortionnaire, abominable et bête pour me lancer dans une telle opération", fustige l'ex-détenu.

Malgré les dénégations, Bruno Joushomme a toujours été, aux yeux de la justice et de la famille de la victime, le suspect numéro un dans le meurtre d'Évelyne Laborde. Aujourd'hui, il se bat pour que son procès soit révisé.

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