Que s'est-il passé à la cantine de Cornebarrieu, en Haute-Garonne ? Des choses peu appétissantes ont été découvertes à plusieurs reprises dans des plateaux-repas à destination des élèves de cette petite ville de banlieue toulousaine. S'agit-il d'un sabotage ? Une enquête a été ouverte.
La mairie de Cornebarrieu, mais aussi le fournisseur des repas ont porté plainte auprès de la gendarmerie après 8 découvertes inquiétantes dans les plateaux destinés à une des trois écoles de la ville. Un mégot courant décembre, puis des morceaux de carton, des liens de sacs poubelle et même un morceau de verre… Dès la première anomalie, le personnel municipal chargé de réchauffer les plats a été alerté et a donc redoublé de vigilance.
"À aucun moment les objets retrouvés n'ont été servis aux enfants", assure Alain Toppan, le maire de Cornebarrieu. L'édile est convaincu qu'il ne s'agit pas d'accidents : "Un mégot n'arrive pas comme ça (dans les denrées, ndlr) ce n'est pas un ingrédient présent dans une cuisine", fait-il remarquer.
"Pour les autres je me suis posé beaucoup de questions", admet le maire, qui souligne qu'un morceau de carton ou de verre n'est pas anormal dans une cuisine. Et d'espérer que l'enquête permettra de faire la lumière sur la présence de ces objets dans la nourriture préparée.
Le procureur a d'ores et déjà requalifié la plainte pour "sabotage" en "tentative d'empoisonnement". Ce qui exclut toute possibilité de négligence, et pointe le caractère volontaire de ces incidents. Les gendarmes enquêtent à la fois au niveau du personnel du fournisseur mais aussi des agents municipaux, aucune piste n'est écartée.
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