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Des CRS au contact de "gilets jaunes" samedi 1er décembre 2018
Crédit : Eric Dessons/JDD/SIPA
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C'est l'un des faits les plus marquants des manifestations de "gilets jaunes" en décembre 2018 à Paris. Le 1er décembre, un fusil-mitrailleur HK G36 appartenant à des policiers de la 21e Compagnie d'intervention de Paris a été volé après un assaut d'une rare violence sur leur fourgon.
Selon nos informations, l'enquête, confiée à la police judiciaire parisienne, est désormais bouclée et la juge d'instruction a transmis le dossier au parquet de Paris début janvier. Ni l'arme, ni le suspect numéro 1 n'ont été retrouvés. Seul un complice, Vincent G., interpellé quelques jours après le vol, et un autre homme, Mohamed D., qui a participé aux violences et qui est mis en examen pour tentative d'assassinat sur des policiers, sont susceptibles d'être jugés.
Vincent G. est un SDF toxicomane de 19 ans qui a aidé à transporter le fusil mitrailleur. Son arrestation gare de Lyon est le fruit du hasard. Quelques jour après les affrontements, assis avec une casquette police posée à coté de lui, il avait été contrôlé par une patrouille qui avait retrouvé dans ses poches deux balles du fusil volé.
Devant les enquêteurs, il a raconté avoir participé aux violentes échauffourées près de l'Arc de Triomphe. Et a reconnu avoir aidé un inconnu à cacher l'arme dans un sac, juste après son vol dans un fourgon de police. "Il me disait qu'il connaissait quelqu'un pour la revendre, je pensais qu'il me donnerait un peu d'argent", a-t-il expliqué.
Les deux hommes avaient alors acheté un sandwich dans un magasin avant de prendre le métro jusqu'à la mairie de Saint-Denis. Le porteur du fusil s'était ensuite éclipsé pour le cacher dans sa cave. Avant de revenir et de laisser un faux numéro au SDF. Les deux comparses ne se reverront jamais...
Un récit validé par les vidéos du magasin et du métro. Mais qui n'auront jamais permis de repérer ou d'identifier le deuxième homme et de retrouver l'arme malgré plusieurs mois d’enquête et de surveillance à Saint-Denis. Selon une source policière, "vu le retentissement de l'affaire, il est fort possible que le voleur se soit débarrassé du HK-36 en le jetant quelque part".
Les six policiers blessés qui se sont portés partie civile dans ce dossier et le parquet de Paris ont désormais trois mois pour faire des observations et demander des actes supplémentaires, avant que le dossier ne soit définitivement clôturé.
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