Le gouvernement a porté le niveau du plan Vigipirate à "urgence attentat" après l'attaque sur le Marché de Noël de Strasbourg qui a fait trois morts et douze blessés mardi 11 décembre au soir.
C'est ce qu'a annoncé Christophe Castaner aux alentours de 2h25 lors d'une conférence de presse depuis la préfecture du Bas-Rhin. Un dispositif qui entraîne la mise en place de "contrôles renforcés aux frontières et de contrôles renforcés sur l'ensemble des marchés de Noël en France pour éviter le risque de mimétisme".
Ce niveau d'alerte maximal a été créé en novembre 2016, quelques mois après l'attentat de Nice. qui sera déclenché pour de très courts laps de temps, et dans deux circonstances spécifiques : soit en cas d'une menace d'attaque terroriste "documentée et imminente", pour laquelle les services de renseignements ont acquis la certitude que des terroristes vont frapper, soit juste immédiatement à la suite d'une attaque terroriste.
Le Figaro précise qu'il s'agit d'un système à trois niveaux : "vigilance", "sécurité renforcée/risque d'attentat" et "urgence attentat", le plus élevé.
L'objectif de ce nouveau seuil d'alerte est de permettre la sécurisation d'une zone géographique pour éviter une réplique, c'est-à-dire le risque de sur-attentat. Il permet notamment de prendre des mesures exceptionnelles telles que la fermeture des routes ou le contrôle des frontières. Une mesure cruciale quand on connaît la localisation de Strasbourg, proche de la frontière allemande.
Le plan, avalisé par l'Élysée le mercredi 30 novembre 2016, lors d'un conseil de défense, prévoit des procédures qui diffèrent selon le scénario de l'attaque, par exemple une attaque armée, chimique ou réalisée à l'aide de drones. Il permet de gérer une situation d'urgence sur un court laps de temps.
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