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Fresnes: un détenu agresse une surveillante à l'arme artisanale

Une surveillante de la prison de Fresnes a été agressée lundi 25 mai par un détenu condamné pour violences. Ce dernier a utilisé une arme artisanale en bois.

Des gardiens dans le centre pénitentiaire de Fresnes en octobre 2018

Crédit : PHILIPPE LOPEZ / AFP

Sarah Belien & AFP

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Une surveillante stagiaire de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) a été agressée lundi 25 mai avec une arme artisanale par un détenu et a dû être brièvement hospitalisée selon des sources concordantes. Le détenu avait déjà été condamné à de multiples reprises pour violences.

Les faits se sont déroulés peu avant midi à la prison de Fresnes lorsque la surveillante a ouvert la porte d'une cellule pour distribuer son repas au détenu, accompagnée de deux "auxi", des détenus qui aident à la distribution, a indiqué le parquet de Créteil.

Le détenu, âgé de 26 ans, en détention provisoire pour tentative de vol à main armée et déjà condamné à 16 reprises pour vols et violences, l'a alors agressée "sans prononcer un mot" avec une "arme artisanale en bois, du fait-maison", selon la même source.

L'homme lui a porté "plusieurs coups", la blessant "superficiellement" au bras et au visage.
Les "auxi" sont intervenus pour le repousser, a précisé le parquet.

La surveillante hospitalisée

La surveillante, qui arrivait en fin de stage selon le syndicat FO Pénitentiaire, a dû être brièvement hospitalisée pour y recevoir des points de suture. La Direction de l'administration pénitentiaire avait indiqué plus tôt que la victime avait été "gravement blessée".

À écouter aussi

Le détenu a été "pris en charge par les pompiers, il était dans un état second" au moment de son interpellation "et est actuellement en cours d'évaluation à l'hôpital", selon le parquet. Il n'a pu être entendu ni placé en garde à vue pour l'instant.

L'auteur de l'agression est en détention provisoire depuis février 2018. Il est "connu sur le plan pénal et a quelques antécédents judiciaires, il n'a en revanche montré aucun signe de radicalisation", a souligné le parquet. L'enquête de flagrance a été confiée au commissariat de L'Haÿ-les-Roses.

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