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Féminicide de Mérignac : les parents de Chahinez, brulée vive en 2021, se confient sur RTL avant le procès

Chahinez Daoud, 31 ans est morte brûlée vive par son ex-conjoint en 2021 à Mérignac près de Bordeaux. Mounir Boutaa est poursuivi pour assassinat devant la cour d'assises de la Gironde. Le procès s'ouvre ce lundi 24 mars.

Les parents de Chahinez, tuée en 2021 à Mérignac.

Crédit : Philippe De Maria

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Féminicide à Mérignac : "Elle n'était pas protégée", déplorent les parents de Chahinez

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FÉMINICIDE DE MÉRIGNAC - Les parents de Chahinez, brulée vive en 2021, se confient sur RTL avant le procès

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Les parents de Chahinez Daoud sont assis côte à côte sur un canapé dans le cabinet de leur avocat. "Je vais avoir du mal à voir l'assassin de ma fille devant moi, mais il faut que je sois courageuse", confesse Djoanne, la mère. Ce lundi 24 mars s'ouvre le procès de Mounir Boutaa, accusé d'avoir assassiné Chahinez, âgée de 31 ans, en mai 2021 à Mérignac, près de Bordeaux.

Maître Julien Plouton, avocat de la famille de Chahinez revient pour RTL sur les faits d'une rare violence : "En pleine rue, il va tirer deux coups de fusil, un dans chaque jambe pour l'immobiliser. Il va déverser sur elle un bidon d'essence et utiliser un briquet pour mettre le feu. Très calme, il part sans un regard pour sa victime qui est en train de se consumer à quelques mètres de lui."

L'avocate de Mounir, Eléna Badescu répond qu'il n'était pas lui-même lors du drame et évoque "une altération de son discernement".

Un enchaînement de dysfonctionnements graves

Mounir avait été incarcéré en 2020 pour violences conjugales. Sa victime n'est pas avertie lors de sa libération. En mars 2021, Mounir agresse à nouveau son ex-femme devant un supermarché. Elle porte plainte. S'ensuit un enchaînement de dysfonctionnements graves qui font que Mounir, recherché pour récidive, n'a pas été interpellé avant son geste fatal. Il a notamment honoré un rendez-vous au service pénitentiaire d'insertion et de probation sans que la police en soit informée.

Les parents de Chahinez "font confiance à la justice". "On ne peut pas oublier notre fille, témoignent-ils. Un homme qui s'attaque à une femme avec des armes n'est pas un homme. Pourquoi ce geste abominable ?"

Depuis le drame, Djoanne et Kamel Daoud ont quitté l'Algérie pour s'occuper en France de leurs trois petits enfants.

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