La mort de Chahinez Daoud, une jeune femme de 31 ans tuée en pleine rue à Mérignac, en Gironde, le mardi 4 mai par son ex-conjoint, aurait-elle pu être évitée ? Dans RTL Soir, Hélène de Ponsay, la vice-présidente de l'Union nationale des familles de victimes de féminicide a estimé qu'"on ne l'a pas protégée" et déplore "une sous-évaluation de la dangerosité de cet homme".
"On savait qu'il était violent, on savait qu'il était récidiviste, donc beaucoup d'erreurs ont été faites pour bien évaluer la dangerosité de cette situation", regrette-t-elle. "Dans le cas de Chahinez, il y a eu un réel défaut de protection de la victime car son compagnon a été libéré sans qu'elle en soit informée et sans qu'elle ne se voie attribuer un téléphone grave danger", pointe du doigt Hélène de Ponsay.
La vice-présidente de l'Union nationale des familles de victimes de féminicide a également dressé un dramatique constat : "Depuis le 25 novembre 2019, la date où l'on a annoncé les mesures du Grenelle des violences conjugales, en me référant au site féminicides par compagnons ou ex, je dénombre 168 victimes".
"Quel dommage d'en arriver là et d'attendre cet événement (la mort de Chahinez, ndlr) pour relancer les mesures", reproche Hélèe de Ponsay. Depuis le début de l’année 2021, 51 féminicides ont été perpétrés en France à ce jour.
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