Alors que le directeur central de la sécurité publique a donné des instructions très précises pour que les policiers transmettent systématiquement et sans délais à la justice les plaintes et les mains courantes des femmes victimes de violences conjugales, Céline Parisot, la présidente de l'Union syndicale des magistrats, estime qu'"il faut enquêter sur une plainte, pas l'envoyer au procureur".
"Que voulez-vous qu'un procureur fasse d'une plainte si il n'y a pas eu d'enquête sur les faits qui sont dans cette plainte ?" demande la magistrate. Dans ces cas-là, "le procureur va la renvoyer au service d'enquête, à la police et la gendarmerie en leur demandant d'enquêter, donc ça n'a vraiment pas grand sens de transmettre les plaintes et les mains courantes", affirme Céline Parisot.
"L'objectif de cette initiative, ça nous paraît être de reporter la responsabilité des retards de traitement sur la justice parce qu'en plus, il faut savoir que nous recevons des millions de procédures par an donc si une plainte se retrouve glissée entre deux autres dossiers, elle va prendre encore plus de retard si elle n'est pas particulièrement signalée", met-elle également avant.
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