Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : faut-il renforcer la sécurité dans les établissements catholiques ?

Un drame qui a plongé la France dans le deuil. Mercredi 22 février, une enseignante a été mortellement poignardée dans sa salle de classe par l'un de ses élèves au collège-lycée catholique privé Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz. 

Très rapidement les faits, Philippe Delorme, le secrétaire général de l'enseignement catholique, a décidé de se rendre sur place pour témoigner de son soutien aux élèves. Dans l'établissement, il a trouvé un lycée "sous le choc" et constaté une forme d'incrédulité" chez les élèves.

Après la mort d'Agnès Lassale, se pose désormais la question de la sécurité dans les écoles. Mais pour Philippe Delorme, "même si on peut toujours faire davantage, il faut veiller à ne pas transformer les établissements scolaires en blockhaus et mettre des contrôles très renforcés sur les élèves, ce serait vraiment contraire à notre projet", explique-t-il sur RTL. 

Il ne souhaite pour cela "pas tirer d'éléments sur l'événement d'hier (mercredi) et être dans une très grande réactivité, ce serait malsain", car pour lui nous sommes encore dans le moment "du deuil".