Disparition de Morgane : le départ volontaire est crédible, mais aucune piste n'est privilégiée

Neuf jours après sa disparition, les recherches se poursuivent, mercredi 4 décembre, pour retrouver Morgane. La piste du départ volontaire fait partie des options étudiées.

Morgane est activement recherchée par les forces de l'ordre, depuis le lundi 25 novembre

Crédit : Damien MEYER / AFP

DISPARITION DE MORGANE - Aucune piste n'est privilégiée

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Des réservistes de la gendarmerie ont été appelés en renfort dans le département des Côtes-d'Armor, mercredi 4 décembre, pour tenter de retrouver Morgane. Plusieurs battues ont été organisées pour trouver des indices concernant l'adolescente de 13 ans disparue neuf jours plus tôt. À ce stade, aucune piste n'est privilégiée.

Une information judiciaire en recherche des causes de la disparition a été ouverte lundi 2 décembre par le procureur de Saint-Brieuc. Le départ volontaire est crédible, puisque les camarades de Morgane ont évoqué son mal-être et un possible harcèlement en cours. Un mot d'adieu a également été retrouvé dans sa corbeille.

Les chiens de la gendarmerie ont pisté la trace de Morgane depuis son domicile du village de Pabu, dans les Côtes-d'Armor, mais se sont arrêtés 3km plus loin, dans le quartier de Castel-Pic à Guingamp. Une trentaine de gendarmes sont toujours mobilisés accompagnés d'une dizaine de réservistes.

Ils réalisent des battues et fouillent le moindre mètre carré des environs, sur terre et dans les cours d'eau. Les images de 21 caméras de vidéosurveillance sont en cours d'exploitation, notamment celles des gares de Saint-Brieuc, de Rennes et de Brest. De son côté, la gare de Guingamp ne dispose pas de caméra.

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