Mort d'Émile : comment sont utilisés les chiens dans l'enquête

Deux jours après la découverte des ossements du petit Émile, disparus depuis près de neuf mois, des dizaines d'enquêteurs passent au crible le hameau du Haut-Vernet ce lundi 1er avril. Des maîtres-chiens ont notamment été appelés pour faire avancer les recherches. "Pour tenter de trouver une piste, les animaux reniflent des molécules qui ont été isolées", décrit Stéphane Renaud, dresseur et comportementaliste canin.

"Le sang et les os, ça reste très très longtemps, des années. On parle même des fois de centaines d'années", explique-t-il au micro de RTL.

"On est dans la végétation, donc les molécules s'accrochent plus facilement aux végétaux et restent plus longtemps en présence. C'est étonnant que sur les premières recherches, ils ne les aient pas trouvés. Le pourcentage de possibilités que les chiens aient échoué et que les recherches aient échoué sur la première phase, à un kilomètre de rayon, sont très faibles", estime le dresseur.

"Il ne faut pas imaginer qu'on envoie le chien comme ça, qu'il fait ce qu'il veut. On prend le chien, on va définir des zones, des petits carrés, et le chien avance tranquillement dans chaque carré. Donc en fait, ça permet de passer au peigne fin des petites zones, et additionnées les unes aux autres, on finit par faire des zones de plus en plus grandes", explique Stéphane Renaud.