Disparition d’Agathe : trois semaines après, où en est l’enquête ?

Agathe Hilairet, 28 ans, a disparu depuis le jeudi 10 avril 2025 à Vivonne (Vienne). Le point sur les avancées de l’enquête, trois semaines après la disparition de la joggeuse.

Les gendarmes participent aux opérations de recherche visant à retrouver la joggeuse de 28 ans disparue, Agathe Hilairet à Vivonne, le 13 avril 2025.

Crédit : Philippe LOPEZ / AFP

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Le mystère dure maintenant depuis 20 jours. La disparition d'Agathe Hilairet, 28 ans, dans la Vienne, continue d’intriguer. Mais où en est l’enquête ?

La joggeuse n’a plus donné aucun signe de vie depuis le 10 avril, quand elle a quitté le domicile de ses parents pour aller courir. Sur place, l'inquiétude s'est mêlée à une forme de découragement et d'incompréhension par rapport au travail des enquêteurs.

Roland Latu est le maire de Voulon, ce petit village où le téléphone d'Agathe a été localisé pour la toute dernière fois. "Ils ont fait leurs recherches, hélicoptères, tout, avec les chiens, avec des drones, mais ils n'ont rien trouvé. Et aujourd'hui, il n'y a plus rien de tout ça", déplore l’édile au micro de RTL.

Cela ne veut pas dire que les gendarmes ne font rien. En effet, jeudi 24 avril, une vaste opération a été menée à 10h du matin. Et ce n'est pas un hasard : c'est ce même jour, à la même heure, dans la même zone, deux semaines plus tôt, qu'Agathe a disparu.

Des opérations ciblées

Les gendarmes ont ainsi interrogé et même distribué un questionnaire aux randonneurs, cyclistes ou promeneurs de passage. "Avez-vous l'habitude de venir ici le jeudi à cette heure-là ?", "Que venez-vous y faire ?". Des questions dans l'espoir de déceler un témoignage nouveau et d'essayer de cartographier les allées et venues le jeudi dans la zone.

Aujourd'hui, les déplacements des gendarmes sur le terrain sont plus ciblés qu'au début des fouilles. Et cela passe encore et toujours par des ratissages, des sondages de plans d'eau ou du porte-à-porte, sans compter les centaines, voire les milliers de lignes téléphoniques et de plaques d'immatriculation que les enquêteurs doivent passer au peigne fin.

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