Une semaine
après l'éclatement du scandale, concernant les violences sexuelles dans le
monde du patinage, Didier Gailhaguet, président de la Fédération française des
sports de glace (FFSG) entend contre-attaquer ce mercredi 5 février après-midi mais
refuse de démissionner. Ce qui laisse "sans voix" la ministre de
Sports Roxane Maracineanu.
À l'inverse, cette
position fait hausser le ton de l'ancien patineur et ancien patineur
Jean-Christophe Simond : "C'est un personnage qui ne vit que par les
conflits. Quand il n'y en a pas, il cherche à les créer. En ce moment il doit
d'ailleurs être très satisfait de toute l'agitation qu'il y a autour de lui… comme
tout pervers narcissique. C'est un personnage qui se sert de dossiers qu'il a
contre les uns et contre les autres."
Jean-Christophe
Simond sous-entend ensuite que Didier Gailhaguet était au courant des
agissements de Gilles Beyer, l'homme accusé de viols par la patineuse Sarah Abitbol. "Le seul problème, c'est que le dossier qu'il devait avoir contre
Gilles Beyer, il ne l'a pas sorti à temps. Et ça, c'est lamentable. Je crois
qu'il n'a pas encore mesuré la portée de la gravité de la situation. Pour lui,
ce n'est qu'une péripétie parmi d'autres. De toute façon, il baigne là-dedans.
Il baigne dans les conflits. Il baigne dans les intrigues. (…) Il ne donnera jamais sa démission. Il est trop accroché au pouvoir."
"Quand on
veut tuer son chien, on l'accuse de la rage… Vous jugerez non pas sur un
emballement médiatique, où tout le monde s'exprime, dit tout, des choses
réelles mais aussi des choses inexactes. J'apporterai des faits, des documents,
des pièces concrètes, et vous jugerez sur pièces", avait pour sa part
déclaré Didier Gailhaguet, qui doit donc s'exprimer ce mercredi au cours d'une
conférence de presse très attendue.
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