1. Accueil
  2. Actu
  3. Justice et faits divers
  4. Violences sexuelles dans le patinage : Didier Gailhaguet s'accroche à son poste
2 min de lecture

Violences sexuelles dans le patinage : Didier Gailhaguet s'accroche à son poste

Le patron des sports de glace Didier Gailhaguet a indiqué, mardi 5 février, qu'il ne prendrait pas de décision sur une démission avant la fin de l'inspection diligentée par le ministère des Sports.

Didier Gailhaguet, président de la Fédération française des sports de glace.
Didier Gailhaguet, président de la Fédération française des sports de glace.
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
Florise Vaubien & AFP

Le patron des sports de glace Didier Gailhaguet a indiqué mardi, mardi 4 février, qu'il ne prendrait pas de décision avant la fin de l'inspection diligentée par le ministère des Sports. La ministre Roxana Maracineanu lui avait demandé, lundi, de démissionner dans le cadre des révélations sur les agressions sexuelles dans le patinage.

"La ministre ayant annoncé qu'elle mettait en place une inspection générale, le président de fédération que je suis attendra les résultats de cette inspection avant de prendre une décision sur une démission demandée par Madame la ministre", a déclaré M. Gailhaguet en soirée, en marge d'un bureau exécutif extraordinaire de la Fédération française des sports de glace (FSG) organisé au siège de l'organisation à Paris.

Gailhaguet est accusé d'avoir gardé dans son équipe fédérale Gilles Beyer, malgré une mesure d'interdiction d'exercer auprès de mineurs après une enquête au début des années 2000. Or, Gilles Meyer a été l'entraîneur de Sarah Abitbol, multiple championne de France et d'Europe et médaillée mondiale en couple, qui l'accuse de l'avoir violée entre 1990 et 1992, alors qu'elle était âgée de 15 à 17 ans.

J'ai commis des erreurs, mais pas commis de fautes

Didier Gailhaguet

Gailhaguet présidait la FFSG depuis 1998, à l'exception de la période 2004-2007. Interrogé sur le soutien apporté ou non par la quinzaine de membres du bureau exécutif réunis pendant plus de quatre heures mardi soir, M. Gailhaguet a seulement répondu : "je vous le dirai demain mercredi".

"Je suis conscient de la gravité de la situation. Je trouve quand même un peu bizarre que seul le président de la fédération soit aujourd'hui au banc des accusés. Je suis un homme clean. Je ne mérite pas le traitement qui m'est apporté, et je saurai le démontrer.", s'est-il défendu. Il a par ailleurs répété qu'il avait "certainement commis des erreurs, mais pas commis de fautes".

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

Commentaires

Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.

Signaler un commentaire