La traque pourrait avoir finalement payé. Quatre jours après l'explosion d'un colis piégé à Lyon vendredi dernier 24 mai, les enquêteurs ont arrêté un suspect âgé de 24 ans.
Christophe Castaner en a fait l'annonce sur Twitter, lundi 27 mai, saluant "la mobilisation de la SDAT, de la police judiciaire de Lyon et de la DGSI, co-saisies par la section antiterroriste du parquet de Paris. Leur action conjointe est déterminante", a précisé le ministre de l'Intérieur. Un deuxième suspect a été interpellé. Il s'agit d'un proche du premier.
Le parquet de Paris a précisé que l'homme arrêté était soupçonné d'être "l'auteur" de l'attentat au colis piégé. Il a été arrêté à Lyon, sur la voie publique et placé en garde à vue. Rapidement après l'arrestation, Gérard Collomb, le maire de Lyon et ancien ministre de l'Intérieur, a salué cette arrestation et évoqué le rôle clé de la vidéosurveillance de la ville dans l'enquête selon lui. "Le deuxième suspect a été arrêté dans un lycée du centre-ville, il a 17 ans", a-t-il précisé à RTL.
Une perquisition était en cours lundi à la mi-journée à Oullins, dans la proche banlieue de Lyon. Plus d'une dizaine de véhicules de police, dont un fourgon de la police technique et scientifique, bloquaient l'accès à la résidence Les Ifs, située dans un quartier populaire de cette commune du sud de Lyon. De nombreux policiers cagoulés, portant un brassard de la police scientifique, étaient sur place.
Le père du jeune homme a également été interpellé et placé en garde à vue, a indiqué le parquet de Paris, ce lundi 27 mai. Cette arrestation porte à quatre le nombre de personnes placées en garde à vue à ce stade de l'enquête. Outre le jeune homme soupçonné d'être l'auteur des faits et son père, sa mère et un autre membre de sa famille qui serait lycéen ont déjà été placés en garde à vue.
Samedi soir, la police avait diffusé sur twitter deux clichés du principal suspect qui a déposé le colis piégé devant une boulangerie de la rue Victor-Hugo, artère piétonne commerçante au cœur de Lyon. Ces photos, de qualité médiocre, montrent un homme roulant à vélo, portant un sac à dos sombre et une casquette couleur kaki.
Les enquêteurs ont aussi relevé une trace ADN sur le sac qui a explosé, mais il n'est pas répertorié au Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG). Enfin, il y a de fortes suspicions pour que l'explosif soit du TATP, en faible quantité. Cet explosif artisanal très instable a été utilisé dans les attentats jihadistes commis à Paris le 13 novembre 2015 et à Bruxelles en mars 2016.
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