Au moment où on allume le chauffage en hiver, un risque guette : celui de l'intoxication au monoxyde de carbone. La Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France a alerté mercredi 9 décembre sur ce danger. "Lorsque les températures chutent, les risques d’intoxications au monoxyde de carbone (CO) augmentent", expliquent les pompiers dans un communiqué. 1.300 épisodes d’intoxication surviennent ainsi chaque année par accident, et concernent environ 3.000 personnes.
Le monoxyde de carbone résulte d’une combustion incomplète du bois, du charbon, du fuel ou encore du gaz naturel par exemple. Lorsqu'une pièce n'est pas aérée, que les produits de combustion s'échappent mal ou encore que les appareils de chauffage sont mal entretenus, il peut représenter un réel risque pour la santé.
D'autant plus que le monoxyde de carbone est invisible, n'a pas d'odeur et n'est pas irritant. Il est donc très difficile à détecter. Il se diffuse aussi rapidement, et "peut être mortel en moins d'une heure", indiquent les pompiers.
La Fédération des sapeurs-pompiers invitent donc à la prudence, en se munissant d'"un ou plusieurs détecteurs de monoxyde de carbone", en entretenant ses installations de chauffage ou encore en respectant les consignes d'utilisation des appareils à combustion. Autre consigne, d'autant plus essentielle avec l'épidémie de coronavirus : aérer les pièces. Les pompiers recommandent de le faire "au moins 10 minutes par jour".
Il est aussi important de repérer les premiers signes d'intoxication rapidement (maux de têtes, nausées, vomissements), et de réagit rapidement en cas de symptômes. Dans ce cas, "aérez et évacuez le lieu, et contactez le 112 ou le 18 en cas d’urgence, le 15 pour un conseil médical", conseillent les pompiers de France.
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