Ses compagnons demeurent sous le choc. Le samedi 10 octobre, un jeune militaire âgé de 21 ans s'est donné la mort au sein de sa caserne. Attaché au 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres, il prenait alors ses fonctions au poste de garde.
"Il a pris son arme de service et s’est isolé dans la chambre du poste de sécurité avant d’appuyer sur la gâchette. Mais les chefs banalisent son geste", témoigne un militaire du régiment auprès de nos confrères de La Dépêche du Midi.
Un autre militaire confie être "remonté contre la hiérarchie, qui minimise les faits". Aucune cérémonie n'est prévue en mémoire au jeune de 21 ans, une réaction qui provoque une certain malaise, "on pouvait espérer que cet acte malheureux change un peu les mentalités, mais le mal-être dans l’armée n’intéresse pas nos patrons. C’est l’omerta".
L'absence de réaction et de soutien face au stress dérange les militaires, qui aimeraient voir un changement, "nous sommes gouvernés comme une entreprise. Je ne suis pas là pour dénoncer tel ou tel responsable, mais pour que les choses changent. Nous sommes des humains, nous avons besoin d’une écoute et de conseils."
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