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Bébés sans bras : la lanceuse d’alerte salue la nouvelle enquête

Les ministres de la Santé et de l'Ecologie lancent de nouvelles investigation sur ces cas groupés de bébés nés sans bras dans l'Ain. Une mesure que réclamaient des personnalités soupçonnant de possibles causes environnementales.

Un bébé à la naissance (illustration)
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
Caroline Drzewinski & AFP
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Une "grande avancée". Emmanuelle Amar, directrice générale du registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), a salué dimanche 21 octobre la décision du gouvernement de lancer une nouvelle enquête sur les bébés nés sans bras dans plusieurs départements. Cette annonce de la ministre de la Santé Agnès Buzyn "est une bonne nouvelle que je salue", a-t-elle déclaré.

"C'était la seule solution raisonnable et sage (...). Je salue aussi le fait que Mme Buzyn reconnaisse le rôle scientifique et social des registres", poursuit la scientifique. Emmanuelle Amar dirige le Remera, le plus ancien des six registres des malformations congénitales de France. Basée à Lyon, cette structure a été fondée en 1973, après le scandale du thalidomide. Cet anti-nauséeux avait fait naître des milliers d'enfants sans bras entre 1957 et 1962.  

Cet été, il a notamment révélé que plusieurs bébés étaient nés ces dernières années sans mains, bras ou avant-bras dans un périmètre restreint de l'Ain (7 naissances entre 2009 et 2014). Après enquête, l'agence sanitaire Santé publique France a conclu début octobre que le nombre de cas de l'Ain n'était pas statistiquement supérieur à la moyenne nationale. À l'inverse, il y a bien, selon elle, un excès de cas en Loire-Atlantique et en Bretagne. Un phénomène qui reste toujours sans explication. 

Une absence de réponse "insupportable"

La scientifique se félicite que le gouvernement "ait pris ses distances" avec ces conclusions et qu'Agnès Buzyn "trouve insupportable que ces cas groupés soient restés sans explications". Emmanuelle Amar demande que la nouvelle enquête soit menée par des "scientifiques indépendants", et non Santé publique France. "Il faut évidemment qu'on rassemble des gens qui n'ont pas été partie prenante de la polémique" scientifique lancée par une épidémiologiste de l'Inserm. 

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Concernant la poursuite de la subvention des registres annoncée également par la ministre, la directrice du Remera estime qu'il faut "l'assurance d'un financement à moyen terme, d'au moins 3 ans". Elle rappelle qu'une procédure de licenciement est en cours (au Remera de l'Ain) et sera effective au 31 décembre. Cinq personnes sont concernées.

Avec le ministre de la Transition écologique François de Rugy, "nous avons décidé de relancer une enquête" avec l'Anses et Santé Publique France pour avoir des "regards croisés" de médecins et d'experts de l'environnement, a déclaré Agnès Buzyn, lors du "Grand jury" RTL-Le Figaro-LCI. "Bébés nés sans bras : s'en remettre à la fatalité n'est pas acceptable", a tweeté François de Rugy. 

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