Plus d'un an et trois mois après le drame, l'enquête continue. Deux hommes, qui avaient été arrêté mardi et présentés à un juge vendredi, ont été mis en examen et écroué samedi 29 juin. Ils sont soupçonnés d'avoir joué un rôle dans l'obtention par l'auteur des attentats Radouane Lakdim, de ses armes dont une partie n'a jamais été retrouvée, selon des sources proches du dossier.
Reda E., 29 ans, et Soufiane M., 27 ans, ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs criminelle" et "détention, cessions d'armes ou munitions de catégories A ou B", "en relation avec une entreprise terroriste", a précisé la source judiciaire. Trois autres hommes, également arrêtés mardi, ont été remis en liberté jeudi et vendredi.
Le 23 mars 2018, Radouane Lakdim, 25 ans, avait volé une voiture à Carcassonne dont il avait abattu le passager et blessé le conducteur par balle. Il était ensuite entré dans un supermarché Super U à Trèbes, tuant un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui s'était livré comme otage à la place d'une femme.
L'assaillant avait finalement été abattu par des gendarmes et Daesh avait revendiqué ces attentats.
Sept personnes de son entourage sont désormais mises en examen, dont sa compagne, Marine P., une adolescente convertie à l'islam, aujourd'hui âgée de 17 ans, en détention provisoire.
Trois autres membre de l'entourage du jihadiste ont été arrêtés et incarcérés en octobre: Samir M., Ahmed A. et Sofian B., sont soupçonnés à divers degrés d'avoir apporté leur aide au jihadiste, petit délinquant de Carcassonne connu pour sa radicalisation islamiste.
Sa compagne avait affirmé aux enquêteurs que Lakdim détenait "5 ou 6 machettes et des couteaux (...), deux fusils à pompe, (...) un (pistolet) Glock 31", cachés sous son matelas, mais les policiers n'avaient pas retrouvé cet arsenal, selon une source proche du dossier.
L'un des hommes écroués en octobre, Samir M., est ainsi soupçonné d'avoir vidé la chambre de son ami avant la perquisition des policiers.
Des armes ont été retrouvées dans un faux plafond chez son frère, Soufiane M., l'un des hommes mis en examen vendredi, selon cette source. Samir M., soupçonné d'avoir donné à Lakdim le couteau des attaques, a par ailleurs désigné Reda E., le deuxième homme écroué vendredi, comme un possible fournisseur d'armes.
En décembre, un autre proche de Lakdim a été mis en examen pour "non-dénonciation de crime terroriste", et laissé libre sous contrôle judiciaire.
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