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Grasse inscrite au patrimoine immatériel de l'Unesco
Crédit : M6 / Dominique Guido Niels Brunelli Olivier levasseur
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Le "palais florentin", immense bâtisse de style renaissance de 3.000 mètres carrés située à Grasse, devra bel et bien être détruit. Ce saùeid 12 décembre, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi du propriétaire, Patrick Diter, qui a agrandi le château illégalement entre 2000 et 2011. Le propriétaire devra donc rendre la bâtisse dans son état initial, soit une bastide de 250 mètres carrés.
France 3 Provence Alpes Côte-d'Azur a rapporté les propos de Me Philippe Soussi, avocat de Patrick Diter. "Cette décision de justice n'est pas l'épilogue de cette affaire", a-t-il affirmé. "L'idée même de la démolition du château Diter, qui est un chef d'œuvre architectural, est inimaginable et insensée. On va se battre pour éviter ça.
Les voisins de Patrick Diter, qui s'étaient constitués partie civile, sont aujourd'hui satisfaits, selon France 3. "Mes clients sont soulagés, ils attendaient cette décision avec inquiétude, ils sont satisfaits de voir que la justice soit rendue déclare leur avocate", maître Virginie Lachaut-Dana.
Selon la décision de la Cour de cassation, l'ensemble des travaux constatés dans les procès-verbaux d'infraction devra donc être détruit, et ce dans les 18 mois. Passé ce délai, sous astreinte de 500 euros par jour de retard.
Patrick Diter, marchand de biens, a acheté la propriété il y a 19 ans, en mars 2000. C'était à ce moment-là une bastide de 250 mètres carrés. Mais en près de 10 ans, la bâtisse provençale est devenu un énorme palais toscan de près de 3.000 mètres carrés. Le fisc l'évaluerait à 57 millions d'euros.
Le propriétaire du "palais florentin" a notamment fait construire une piscine, un héliport mais également une route de 600 m2 tracée illégalement dans un espace boisé classé, selon Ouest France. Souvent loué, le château accueillait de nombreuses fêtes fastueuses, ce qui a provoqué la colère des riverains qui ont mené cette affaire aux juges.
Un autre conseil de Patrick Diter, Me Louis Ribière, a rappelé qu’une procédure devant la justice administrative était toujours en cours, et fait valoir le permis de construire. "En juillet, le Conseil d’État a renvoyé devant le tribunal administratif le jugement sur le caractère frauduleux ou non du permis de construire accordé à M. Diter", indique l’avocat.
Pour l'avocate des voisins de Patrick Diter, "les infractions dépassent largement le cadre de ce permis de construire, ce n’est qu’un des éléments du dossier".
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