Affaire Omar Raddad : Me Noachovitch explique sur RTL comment elle veut relancer l'affaire

L'affaire Omar Raddad bientôt relancée ? Le 15 septembre prochain, la justice se prononcera sur une possible révision du procès du jardinier accusé du meurtre de sa patronne Ghislaine Marchal en 1991. 

Pour faire avancer l'affaire, l'avocate d'Omar Raddad, Sylvie Noakovitch décide de sortir : Un combat pour la vérité, un livre pour dénoncer le verdict rendu en 1994 par la Cour des Alpes-Maritimes. Une décision qui "ne s'explique pas" selon son avocate qui témoigne en exclusivité dans Focus Dimanche sur RTL.

Elle affirme aujourd'hui que la "commission d'instruction est en possession d'éléments nouveaux incroyables, de noms de suspects, de personnes susceptibles d'avoir commis le meurtre de madame Marchal, mais certainement pas celui d'Omar Raddad, dont l'ADN n'a jamais été retrouvé". 

Et c'est un des enjeux majeurs du dossier. "Quatre ADN mélangés au sang de la victime ont été retrouvés sur les lieux du crime". Mais à ce jour, aucune enquête n'a été effectuée sur ces ADN, dont la découverte remonte à 2014. Sylvie Noakovitch appelle donc "des comparaisons, des portraits robots génétiques et des recherches en parentèle", car elle est convaincue "que ce sont ces quatre ADN qui vont nous dire qui a tué Ghislaine Marchal".

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Pour rappel en 1991, lorsque que la police découvre le corps de Ghislain Marchal, elle découvre également une inscription "Omar m'a tuer" écrite sur le mur avec le sang de la victime. Mais jamais, les expertises n'ont pu prouver que c'est Omar Raddad qui avait écrit ce message. 

Une enquête de gendarmerie secrète

Un autre élément révélé dans le livre de Sylvie Noakovitch va peut-être relancer l'affaire. Elle explique, preuve à l'appui, qu'une enquête de la gendarmerie a été menée sur l'affaire Omar Raddad, sans que personne ne soit au courant. Les procès-verbaux évoquent la présence "régulière" de Ghislaine Marchal dans un restaurant et une boîte de nuit, appartenant à "un homme très peu fréquentable qui organisait et commanditait des cambriolages et dangereux", selon les mots de l'avocate d'Omar Raddad. 

Sur RTL, Sylvie Noakovitch assure que cet homme a joué un rôle "important" dans cette affaire. "Ce serait un crime crapuleux et je le clame depuis 2008. J'ai toujours pensé qu'on a essayé de cambrioler madame Marchal et que le cambriolage aurait mal tourné", assure-t-elle. 

Des faits qui, selon elle, aurait été révélés par l'enquête restée secrète de la gendarmerie.

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