Il est le principal suspect dans l'enlèvement de la petite Mia en avril. Rémy Daillet-Wiedmann, figure d'un mouvement complotiste, a été interpellé ce samedi 29 mai en Malaisie où il réside, a-t-on appris dimanche de sources proches du dossier.
L'homme était sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Rémy Daillet-Wiedmann, ancien président du MoDem en Haute-Garonne, exclu en 2010, s'était réfugié en Malaisie. Il a été interpellé par la police malaisienne, a précisé une des sources proches du dossier, non pas dans le cadre de l'enlèvement de la petite Mia, mais sur une base de séjour irrégulier. Il peut désormais être, soit expulsé vers la France par les autorités malaisiennes pour séjour irrégulier dans leur pays, soit extradé si les autorités retiennent le mandat d'arrêt international, sachant que la procédure d'expulsion est beaucoup plus rapide.
Le "gourou" avait témoigné sur BFMTV il y a un peu plus d'un mois, avait tenu des propos assez fort à l'encontre de la France et du mandat d'arrêt émis contre lui. "Ils ne m'arrêteront pas en Malaisie car c'est un pays de liberté. On n'arrête pas les gens comme ça, les gens sont énormément respectés. Qu'ils m'arrêtent, qu'ils me mettent à Fleury-Mérogis, j'écrirai mon livre, ce sera l'occasion, les gens cesseront de dire que je suis du système, que je suis planqué, ils verront que je suis en première ligne et je pourrai de là fomenter la contre-révolution nécessaire dans ce pays", a-t-il conclu. Il avait par ailleurs qualifié les ravisseurs de la petite fille de "héros".
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