Un bond de 4 ans et demi en arrière a été réalisé, jeudi 3 février, dans la cour d'assises de l'Isère avec la diffusion des images de vidéosurveillance de la nuit d'août 2017 où la petite Maëlys a disparu et a été tuée. D'abord fugaces, les images sont repassées de plus en plus lentement et en boucle.
La caméra, qui affiche 2h47, filme une voiture avec une silhouette sur le siège passager. Une autre caméra de surveillance enregistre la dernière image de Maëlys vivante. La présidente Valérie Blain demande alors à l'accusé si c'est bien lui avec Maëlys, ce qu'il confirme. Pour expliquer son silence à l'époque, Nordahl Lelandais avoue qu'il "n'assumait pas".
Selon lui, la fillette est montée spontanément à l'avant de son véhicule pour voir ses chiens. Il explique qu'ils ont parlé des chiens et de la voiture ensemble. Entre cette vidéo et le magasin Super U où il la frappe, "trois minutes" se sont écoulées, commente l'enquêteur de la gendarmerie à la barre. "Donc, en trois minutes, elle se met à pleurer et elle reçoit des coups", appuie la présidente. Ce à quoi l'accusé lâche un timide "oui".
Le père, la sœur et la grand-mère de Maëlys ont quitté la salle d'audience en pleurs au moment du visionnage des vidéos. L'accusé devrait à nouveau être interrogé plus en profondeur sur les faits dans les prochains jours.
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