Au procès de Nordahl Lelandais, accusé du meurtre de la petite Maëlys en 2017, la parole a été donnée aux enquêteurs. Devant la cour d'assises de l'Isère, jeudi 3 février, le directeur de l'enquête sur la disparition, l'enlèvement et le meurtre de la petite fille a raconté à la barre comment l'ancien maître-chien avait été rapidement soupçonné.
Les suspicions ont notamment été exacerbées par sa tenue bizarre lors du mariage, le fait qu'il nie avoir parlé à Maëlys - ce que contredisent plusieurs témoins - et le nettoyage acharné du coffre de sa voiture avec des produits chimiques le lendemain du mariage à Pont-de-Beauvoisin... D'autant que les chiens des enquêteurs sont tombés malades en reniflant la voiture de Nordahl Lelandais, a précisé le gendarme.
Autre indice déterminant : l'accusé leur a caché être en possession d'un deuxième téléphone portable, qu'il a coupé à trois reprises la nuit du drame, du 26 au 27 août 2017, notamment à l'heure où Maëlys a disparu. Il a également résilié la ligne le lendemain de la disparition.
Les gendarmes ont un faisceau d'indices mais pas de corps, ni de preuve... Jusqu'à la découverte de la goutte de sang dans la voiture du suspect.
"Ça a été une enquête difficile, Lelandais a déployé beaucoup de sang-froid et de minutie. Et personne n'a vu Maëlys monter dans sa voiture", a confié le directeur d'enquête qui est aussi revenu lors du procès sur la découverte au cours de l'enquête de deux vidéos en gros plan de "doigts caressant le sexe" de ses petites-cousines.
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