Les recherches pour retrouver Delphine Jubillar s'intensifient. Des fouilles aux alentours de la maison du couple ont été lancées par la gendarmerie le lundi 17 janvier. Elles devraient durer plusieurs jours, et peut-être même plusieurs semaines.
Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans a disparu il y a un peu plus d'un an. Son mari, Cédric est mis en examen pour meurtre, et écroué depuis le 18 juin. Mais à ce jour, le corps de l'infirmière n'a pas été retrouvé et les fouilles ont pris un nouveau tournant. L'idée est de monter en puissance d'encore un cran sur ces recherches qui n'ont jamais cessé rappellent les gendarmes.
En octobre dernier par exemple, des spéléologues ont exploré en vain d'immenses cuves à quelques kilomètres du domicile des Jubillar. Cette fois, plusieurs sites sont en train d'être fouillés et même refouillés pour certains. Le plus important peut-être c'est cette ferme, incendiée en avril dernier, et dans laquelle Cédric Jubillar aurait affirmé avoir enterré sa femme selon un ancien codétenu. D'autres lieux autour de Cagnac-les-Mines, sur des terrains très accidentés sont également explorés.
Pour ces fouilles, les gendarmes du Tarn et de Toulouse sont assistés de leurs experts scientifiques venus de la région parisienne, mais également de militaires de l'armée de terre : la section FOS pour Fouilles Opérationnelles Spécialisées. Ce sont eux par exemple qui étaient chargés de s'assurer que le terrain était sécurisé en Afghanistan ou au Sahel avant le passage des troupes.
En France, la section FOS participe aussi à des recherches archéologiques. Ce n'est pas la première fois qu'ils aident les gendarmes puisqu'ils étaient également présents pour les différentes fouilles dans l'affaire Estelle Mouzin.
Cette fois, les magistrats en charge de la disparition de Delphine Jubillar misent sur leur technicité. La section FOS est spécialisée en fouille minutieuse et en excavation. Ils sondent le sol, délimitent des parcelles et progressent centimètre par centimètre pour être sûr de ne passer à côté d'aucun indice.
Les gendarmes ont aussi envoyé sur place des experts scientifiques pour être en mesure d'identifier au plus vite d'éventuels ossements. C'est pour cela qu'ils ont détaché des membres de l'Institut de Recherche criminelle de la gendarmerie nationale.
Parmi eux, deux anthropologues. Leur rôle est de pouvoir déterminer très vite si un ossement retrouvé est d'origine humaine ou non, s'il s'agit d'un homme ou d'une femme, et depuis combien de temps il est là. Sont également présents sur place des spécialistes de l'ADN capable de dresser un profil génétique partiel en moins de 12 heures.
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