C'était l'élément principal de l'accusation. Le procureur de la République, en juin dernier, avait expliqué qu'à l'arrivée des gendarmes, Cédric Jubillar était en train de lancer une machine avec une couette à l'intérieur. Pour faire disparaître des traces ?
Or, la couette apparaissait sur le canapé sur les photos prises par les gendarmes plus tard dans la journée. Énorme contradiction. Me Alexandre Martin est l'un des avocats de Cédric Jubillar. "Aujourd'hui, il est démontré que cette couette n'est d'aucun intérêt puisque lorsque les gendarmes sont arrivés, elle était là où Cédric l'a toujours dit : sur le canapé", confirme-t-il au micro de RTL.
Et de poursuivre, en expliquant qu'elle a été mise dans la machine à laver "bien plus tard et découverte le lendemain dedans", rappelle Me Martin. Envoyée pour réaliser des expertises scientifiques, aucun résultat n'a pour le moment été versé au dossier. "On ne sait pas ce qu'elle est devenue, on se demande même si elle n'a pas été perdue", ose s'interroger l'avocat de la défense.
Mardi 11 janvier, pour la troisième fois, les défenseurs de Cédric Jubillar plaideront sa remise en liberté et ils ne manquent pas d'argument pour l'obtenir.
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