Son nom est inconnu du grand public : Susie Wiles. Pourtant, la nette victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine incombe en grande partie à cette femme de l'ombre. Le républicain ne s'y est pas trompé. Sa première décision aura été de nommer la grande architecte de sa campagne à la tête de sa nouvelle administration. "Susie est coriace, intelligente, créative, admirée et respectée partout", a estimé Donald Trump dans un communiqué.
À 67 ans, Susie Wiles, sera donc la première femme à occuper la prestigieuse fonction de cheffe de cabinet. Poste ultra-stratégique aux États-Unis, qui fait aussi figure de siège éjectable. Lors de son premier mandat, Donald Trump avait essoré pas moins de quatre "chief of staff". L'un d'eux, l'ancien général John Kelly l'avait d'ailleurs qualifié en octobre de "fasciste".
Susie Wiles est loin d'être une novice en politique. Cette directrice de campagne a fait ses classes lors de la première victoire de Ronald Reagan en 1980. Depuis, elle n'a eu de cesse de conseiller des élus républicains, notamment en Floride. Son fait d'armes le plus notable, jusqu'ici, date de 2010. À l'époque, cette consultante hors pair avait réussi à propulser, en sept mois seulement, Rick Scott, un homme d'affaires sans expérience politique, au poste de gouverneur de Floride.
Cette première nomination en annonce bien d'autres. L'équipe de transition de Donald Trump devrait ainsi présenter une première liste de ministres et conseillers "dans les jours et semaines qui viennent", et d'ici à son investiture le 20 janvier prochain. Qui pourraient bien en faire partie ?
Nul doute que certains fidèles devraient figurer en bonne place dans la nouvelle administration Trump, à commencer par Elon Musk. L 'homme le plus riche du monde, patron de Tesla, SpaceX et X, a investi plus de 100 millions de dollars dans la campagne de Donald Trump. Ce dernier pourrait en retour le charger de réorganiser en profondeur l'administration fédérale, à la tête d'un ministère de l'"Efficacité gouvernementale". Si les deux milliardaires s'entendent, ils pourraient ainsi procéder à 2.000 milliards de dollars de coupes claires dans un budget de 7.000 milliards.
Autre figure importante de la campagne : Robert F. Kennedy Jr. Neveu du président "JFK" et fils de Robert Kennedy, cet ancien candidat indépendant rallié à Donald Trump, pourrait être responsable des politiques de santé publique. Très critique envers la vaccination, il a déjà assuré qu'il "n'enlèverait les vaccins de personne" mais dit que les Américains devaient pouvoir "décider individuellement".
Tout aussi important dans le futur organigramme de la Maison-Blanche, le poste de ministre de la Justice pourrait bien revenir, selon le Washington Post, au sénateur de l'Utah, Mike Lee, ou du Missouri, Eric Schmitt. C'est clairement le "job" le plus sensible de ce nouveau gouvernement. Le 47e président est toujours dans le collimateur de la Justice américaine et a déjà été condamné et inculpé dans quatre affaires pénales entre 2021 et 2024.
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