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Torture, faim, isolement… Les otages israéliens libérés racontent leurs conditions de détention

Les derniers otages retenus par le Hamas ont été libérés lundi 13 octobre. Ils racontent comment ils ont été traités pendant ces deux années de captivité.

Elkana Bohbot, ex-otage israélien du Hamas, à son arrivée à Ramat Ghan le 13 octobre 2025

Crédit : AFP

Torture, faim, isolement... Les otages israéliens libérés racontent leurs conditions de détention

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Au lendemain de leur libération, les derniers otages encore vivants qui étaient aux mains du Hamas sont toujours hospitalisés ce mardi 14 octobre. Certains ont commencé à raconter leurs conditions de détention. Tous évoquent deux ans d'horreur, marqués par la violence et la faim.

Ces hommes âgés de 21 à 48 ans commencent à se confier à leur famille et aux autorités. Deux d'entre eux ont été enchaînés pendant presque toute leur captivité, presque deux ans, isolés dans le même tunnel, sans aucune nouvelle du monde extérieur, raconte la presse israélienne. Elkana Bohbot, le coproducteur du festival Nova, a perdu toute notion du temps et de l'espace, explique la chaîne 12.

Certains présentent des traces de torture, des brûlures, des cicatrices sur le corps. "Mon fils se souvient avoir été battu si violemment qu'il a perdu connaissance", raconte la mère de Matan Angrest, un soldat libéré hier. Il dit seulement quelques phrases de temps en temps. "Je ne sais pas d'où il tire sa force", poursuit-elle.

Leurs ravisseurs mangeaient devant eux alors qu'ils souffraient de la faim

Journalistes de la chaîne 13

Avinatan Or, enlevé lors du festival Nova, a retrouvé sa compagne. Sur les vidéos des retrouvailles, on le voit très amaigri. Le trentenaire a perdu 30 à 40% de son poids, d'après les premiers rapports médicaux. "Leurs ravisseurs mangeaient devant eux alors qu'ils souffraient de la faim", racontent les journalistes de la chaîne 13.

La plupart des ex-otages n'ont quasiment pas pu prendre de douche pendant deux ans. Le manque d'hygiène a eu des conséquences, des poux, des irritations ou des infections. Les familles des otages prévoient une conférence de presse ce soir pour partager de nouveaux éléments sur les conditions de détention.

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