2 min de lecture

Libération des otages : Evyatar David, figure du calvaire infligé par le Hamas, va être libéré

Evyatar David, jeune homme de 24 ans enlevé lors du festival Nova le 7 octobre, avait ému le monde entier après la diffusion d’une vidéo par le Hamas le montrant affaibli et épuisé dans un tunnel.

Capture d'écran d'une vidéo diffusée le 1er août par le Hamas montrant l'otage israélien Evyatar David affaibli et amaigri.

Crédit : AFP

Evyatar David, l'otage qui incarne peut-être encore plus que les autres l'inhumanité absolue de ses ravisseurs

00:02:55

Evyatar David, l'otage qui incarne peut-être encore plus que les autres l'inhumanité absolue de ses ravisseurs

00:02:55

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Depuis lundi 13 octobre, la libération des otages israéliens est en cours. Parmi eux, figure Evyatar David, 24 ans, symbole des souffrances infligées par le Hamas. Son nom apparaît sur la liste des otages que le mouvement islamiste s’est engagé à relâcher dans la journée.

Le monde entier avait découvert son visage en août dernier dans une vidéo glaçante diffusée par la branche armée du Hamas. On y voyait le jeune homme, amaigri, essoufflé, creusant un trou dans un tunnel à l'aide d'une pelle : "Là, je creuse ma tombe. Cette tombe sera la mienne. J'y vais tout droit, mon corps devient de plus en plus faible chaque jour. Je pense que c'est là que je serai enterré."

Affaibli, affamé, il racontait dans cet enregistrement les conditions extrêmes de sa captivité. Difficile alors de reconnaître le jeune Israélien souriant, parti au festival Nova le 6 octobre 2023, où il a été enlevé avec son ami d’enfance. Passionné de musique, il jouait de la guitare depuis ses 10 ans et travaillait dans un café pour financer un futur voyage en Thaïlande.

"Ce n'est plus le même garçon"

La veille de son enlèvement, comme tous les Shabbats, il avait dîné en famille. Il a toujours été très proche de ses parents, de son grand frère et de sa petite sœur qui n'ont cessé de se mobiliser en multipliant les témoignages et les interventions publiques, notamment sur la place des Otages à Tel-Aviv. Son frère aîné s’est même adressé, très ému, par visioconférence au Conseil de sécurité de l’ONU : "Ils n'ont plus que quelques jours à vivre. Mon petit frère ne pèse plus qu'une quarantaine de kilos."

Depuis quelques jours, ses parents osent à peine croire à sa libération, comme son père le confie à l'agence Reuters : "Tout le monde le sait, ce n'est plus le même garçon, parti un vendredi soir faire la fête, qui sera de retour. Je sais qu'il revient après de grandes souffrances, deux ans sans nourriture, sans eau, sans aucune stimulation autour de lui, humilié dans le noir et dans des conditions inhumaines."

La rédaction vous recommande