Elle raconte l'enfer de Marioupol et de l'usine Azovstal, ultime poche de résistance ukrainienne dans cette ville martyre. Anna fait partie des habitants qui ont pu être évacués de l'usine avec son bébé. Depuis un bus qui les conduit en sécurité avec d'autres réfugiés, elle livre le témoignage de ce qu'elle a vécu sous terre.
"Nous sommes vivants, c'est un miracle", s'exclame-t-elle lorsqu'elle aborde la difficile évacuation des civils qui aura pris trois jours. "Je n'avais pas de lumière du jour. Ça faisait deux mois que je n'avais pas vu le soleil et le ciel. Quand j'ai été évacué, la première chose que j'ai dite, c'est que je peux ressentir l'air sur ma peau", poursuit Anna. À l'intérieur de l'usine, seul des générateurs leur permettaient de s'éclairer de manière autonome.
Elle dormait parfois à même le sol, parfois sur un lit, et admet que la nourriture et l'eau sont des denrées manquantes dans les souterrains d'Azovstal. Après plusieurs semaines passées à se terrer pour survivre, Anna confie avoir perdu 10kg, son père, lui, en a perdu 20. Maman d'un bébé, les conditions de vie étaient également très difficiles, notamment pour nourrir son enfant. "On eu des problèmes avec le lait pour le bébé", rapporte-t-elle.
Lors d'un bombardement, la mère d'Anna a eu le bras cassé. Depuis qu'ils ont été évacués, elle assure que ses parents vont bien et ont pu être pris en charge. Anna souhaite désormais s'installer à l'étranger, même si elle espère un jour revenir dans sa ville, à Marioupol.
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