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Taïwan : les sanctions déployées par la Chine
Le ministère des Affaires étrangères chinois a a dévoilé une première série de "mesures de rétorsion" à l'encontre de Taïwan, après la visite controversée de Nancy Pelosi.
La visite de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à Taïwan a déclenché la colère de la Chine, qui a déployé tout un éventail de sanctions commerciales.
"Il n'arrivera rien de bon à ceux qui jouent avec le feu. Ceux qui offensent la Chine devront être punis, de façon inéluctable", a prévenu le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.
Interrogée ce mercredi 3 août lors d'un point presse régulier, Hua Chunying, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a évoqué les "mesures de rétorsion" que pourrait prendre la Chine. "Il y aura tout le nécessaire. Ces mesures seront fermes, énergiques et efficaces. La partie américaine et les partisans de l'indépendance de Taïwan vont les sentir sur la durée", a-t-elle souligné.
Une série de sanctions commerciales a déjà été annoncée par Pékin : les douanes ont décidé mercredi de suspendre l'importation des agrumes et de certains poissons de Taïwan.
Des marchandises prétendues inaptes à l'exportation
Les douanes chinoises affirment avoir détecté "de façon répétée" une cochenille nuisible sur les agrumes et des taux excessifs de pesticides. Des emballages contenant deux types de poissons ont également été testés positifs au coronavirus, a-t-elle assuré en guise de justification.
De son côté, le ministère du Commerce a annoncé "suspendre l'exportation de sable naturel vers Taïwan" à partir de mercredi, sans donner d'explications. Ce sable est généralement utilisé pour fabriquer du béton et asphalte, et Taïwan dépend majoritairement de la Chine pour s'en fournir.
