Radars, capteurs, traçage laser… À quoi pourrait ressembler le "mur anti-drones" voulu par l'Union européenne ?

Des drones, supposément russes, ont envahi les espaces aériens de plusieurs pays européens en septembre 2025. Depuis cette provocation, l'idée de construire des "murs anti-drones" est fréquemment évoquée, notamment par la Belgique.

Radars, drones d'observation et capteurs terrestres ou par satellite sont prévus dès 2026. Dans deux ans, des capacités de traçage laser et d'interception de drones, devraient s'ajouter aux dispositifs, le tout relié à un système de commandement commun.

Ce projet sera premièrement déployé le long de la frontière orientale de l'OTAN, avec de l'autre côté la Russie et la Biélorussie. Les autres pays, plus éloignés du danger, seront concernés par ce plan à une date ultérieure. 

La présence de drones russes au-dessus de la Pologne, de l'Estonie, du Danemark et de nos aéroports a été un réveil brutal. Une enquête est en cours pour déterminer si ces vols étaient délibérés. Cependant, le doute est faible, étant donné qu'aucun des drones n'était armé. 

Les réactions européennes

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Les drones qui ont survolé les pays européens ne voulaient pas taper l'Ukraine. Ayant tous une réserve d'essence supplémentaire à la place de leurs armes, ils devaient aller loin de chez eux. Il s'agissait d'un test, très fort, de Moscou. Selon les services secrets allemands, une incursion russe est à prévoir en Europe avant 2029.

Intentionnels ou pas, les drones russes ont semé la panique et entraîné des réactions très disproportionnées. Un missile à 600.000 euros a été employé pour détruire un drone de 80.000 euros. Une "erreur", que les Ukrainiens, eux, ne font plus.

Les Européens comptent sur Kiev et vont acheter des drones, capteurs et drones anti-drones à Zelensky. La France est assez réticente face à ce plan, ne trouvant pas son système efficace. L'Allemagne, qui a, elle, fait les comptes, a constaté que l'addition sera très élevée.