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Un drone de type Shahed, de conception iranienne, utilisé par la Russie.
Crédit : Anonymous / Middle East Images / Middle East Images via AFP
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Dans la nuit de samedi à dimanche, une "attaque massive" s'est abattue sur Kiev. La Russie a lancé "des centaines de drones et de missiles", a affirmé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga. Des bombardements qui ont tué au moins quatre personnes dont une fillette de 12 ans.
Ces drones sont devenus un véritable outil stratégique de guerre, particulièrement utilisé dans le conflit qui oppose Kiev et Moscou. "Ce qui est nouveau dans cette guerre, ce sont tous ces petits drones à la fois de champ de bataille, pour l'infanterie et dans les tranchées, mais aussi ceux qui survolent tous les jours l'Ukraine. De type Shahed ou Geran-2, ces petits appareils volent à 150 ou 200 km/h et font 500 ou 800 km avec une bombe à l'intérieur", explique Patrick Dutarte, général d'aviation et pilote de chasse.
Des petits appareils inquiétants et non identifiés qui s'introduisent aussi depuis quelques semaines dans l'espace aérien de plusieurs pays européens : la Pologne, la Roumanie, la Norvège, l'Allemagne ou encore le dernier en date, le Danemark. Ces intrusions sont considérées comme menaçantes et inquiètent l'Union européenne.
À juste titre, selon l'ancien leader de la Patrouille de France : "On est assez bien armés pour intercepter les avions de combat, les bombardiers, les missiles de croisière qui sont plus gros, mais pour les petits drones, les avions de combat qui sont utilisés coûtent beaucoup trop cher, environ 400.000 euros."
Patrick Dutarte préconise ainsi le déploiement de "petits drones intercepteurs qui ne coûtent que 10 à 20 000 euros". À l'image de la Finlande ou de la Suède qui ont "des dispositifs automatiques qui permettent de détecter les drones dans les espaces aériens, de les suivre, et de les intercepter à moindre coût."
Dix pays de l'Union européenne souhaitent mettre en place un mur antidrones afin de défendre la frontière orientale : "On n'est pas très bien armés. On a perdu du temps en Europe et à l'OTAN en pensant que c'était le problème de l'Ukraine. Maintenant, c'est aussi le nôtre." Le général d'aviation assure tout de même que "la France n'est pas menacée" et n'est "pas du tout en première ligne", mais "ce n'est pas une raison pour laquelle il ne faut pas disposer de moyens adaptés".
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