1. Accueil
  2. Actu
  3. International
  4. "Qu'est-ce qu'on va faire ?" : à Beyrouth, l'avenir est incertain après la mort d'Hassan Nasrallah

2 min de lecture

"Qu'est-ce qu'on va faire ?" : à Beyrouth, l'avenir est incertain après la mort d'Hassan Nasrallah

Dans le quartier sud de Beyrouth, face à l'intensification des frappes de l'armée israélienne autour du quartier général de civils, de nombreuses familles fuient et sont sous le choc par la violence de la mort du chef du Hezbollah.

Des dizaines d’immeubles ont été détruits par les intenses bombardements israéliens.

Crédit : AFP

Alice Moreno - édité par Damien Renoulet

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Stupeur à Beyrouth à l'annonce du décès, samedi 28 septembre, d'Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah depuis 1992. Dans le quartier multiconfessionnel de Hamra, des femmes pleurent, des cris s'échappent des appartements. Dans les rues, on entend des tirs. Les balles filent vers le ciel en hommage à celui considéré comme le plus puissant du pays. 

Wissam habite le quartier de Dahieh (banlieue sud de Beyrouth), là où Hassan Nasrallah a été tué. "Il était en train de battre Israël. Les gens sont dans la douleur, le malheur. Le futur est détruit, car cette personne-là était comme un demi-Dieu pour quelques personnes", souligne-t-il au micro de RTL. Pour lui, "il était le sauveur de la communauté chiite au Liban."
 
L'onde de choc gagne toute la ville et le pays. Comme tout le monde, Roni scrute les informations sur son téléphone. "On n'arrive pas à croire à sa mort. La guerre se développe en quatre cinq jours, c'est trop rapide", estime-t-il.

"Comme un tremblement de terre"

Plus que jamais, la mort d'Hassan Nasrallah rend l'avenir plus flou au Liban. Israël continue à bombarder après avoir tué le chef du Hezbollah. Les bombes frappent en particulier le sud du pays, la Bekaa et toujours cette même banlieue sud de Beyrouth. "Ils ont bombardé beaucoup de civils, des maisons de civils, des rues où se trouvaient des civils", déplore un habitant de Dahieh, en fuite.

Alors que des panaches de fumée s'élèvent toujours du quartier, un pharmacien de Dahieh raconte la terrifiante frappe de vendredi soir. "C'était vraiment comme un tremblement de terre. La pharmacie a tremblé, tremblé et nous avons entendu les explosions."

Dans le quartier sud de la capitale, aucun lieu n'est désormais sûr. Les bâtiments sont transformés en montagnes de gravats alors que le bilan humain est toujours incertain. Ici, les habitants veulent échapper aux bombes même s'il faut dormir dans la rue (des centaines de milliers de civils ont fui leur domicile depuis vendredi, selon le chef de la cellule de crise du gouvernement libanais).

Samedi matin, sur la corniche de Beyrouth, Raya est assise sur un tapis posé sur le trottoir, en errance. "Il y a eu beaucoup de bombes, de frappes", raconte-t-elle. Son mari est "malade". Dans leur fuite, ils n'ont pas pu prendre "tous ses médicaments". Comme beaucoup, elle n'a nulle part où aller. Majid, lui, se remet difficilement de cette nuit de panique. "La nuit a été très dure. C'est la misère aujourd'hui sur la corniche. Qu'est-ce qu'on va faire ? Je ne sais pas."

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

En Direct

/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte