INVITÉ RTL - Mort de Hassan Nasrallah : Iran, Hamas, Yemen... Faut-il craindre une réaction après la mort du chef du Hezbollah ?

Le Hezbollah a confirmé, samedi 28 septembre, la mort de son leader, Hassan Nasrallah. En début de matinée, l'armée israélienne avait annoncé avoir tué celui qui était vu comme l'homme le plus puissant du Liban. "La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra et son objectif sera réalisé", a réagi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

Invité au micro de RTL, le général Dominique Trinquand évoquait les possibles réactions de l'Iran après la mort annoncée du chef du Hezbollah par Israël, puis confirmée par le mouvement. "L'Iran est dans une situation extrêmement difficile, faible", a souligné l'ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU. 

Le Hezbollah est un allié de l'Iran. Mais selon le général Trinquand, le pays "est extrêmement déstabilisé. Je ne le vois disposer de moyens directs aujourd'hui pour inquiéter Israël". Le Hamas, dont l'ancien leader avait été assassiné à Téhéran, en Iran, a aussi réagi ce samedi. "Nous considérons cela comme un acte terroriste lâche", a indiqué dans un communiqué le mouvement, soutenu comme le Hezbollah par l'Iran.

Le Hezbollah est "complétement décapité" et a désormais des "moyens extrêmement réduits", a souligné Dominique Trinquand. Selon le général, une réplique, si elle devait avoir lieu, pourrait plutôt venir du Yémen et non de l'Iran. Pour ce spécialiste, Benyamin Netanyahou "est dans une optique de guerre. Ce qu'il mène actuellement contre le Hezbollah, de sa logique, lui donne raison, car il est en train de détruire le mouvement". 

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Le Premier ministre Michel Barnier a décrit une situation "extrêmement grave" au Liban, affirmant "se préoccuper de la sécurité" des Français présents sur place. La Russie, alliée de l'Iran, a également réagi ce samedi. "Nous condamnons fermement un nouvel assassinat politique commis par Israël", a expliqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. "Nous demandons à Israël de cesser immédiatement les hostilités" pour "mettre fin à l'effusion de sang", a également réclamé la diplomatie russe.

Selon Joe Biden, l'assassinat du chef du Hezbollah est "une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais". "Les États-Unis soutiennent pleinement le droit d'Israël à se défendre", a souligné le président américain dans un communiqué.

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