Dans le camp démocrate, Kamala Harris semble faire l'unanimité. "C'est la meilleure", aurait assuré le président Joe Biden, qui a annoncé son abandon surprise de l'élection présidentielle, alors qu'il était vivement critiqué sur son âge et son état de santé. Selon les médias américains, une majorité de délégués démocrates - ces quelque 4.000 personnes en charge de désigner officiellement le ou la candidate du parti - ont déjà annoncé leur intention de la soutenir. "J'ai hâte de pouvoir bientôt accepter formellement cette nomination", a-t-elle affirmé dans son communiqué, expliquant être "fière d'avoir acquis le large soutien nécessaire pour devenir la candidate du parti".
Si la vice-présidente des États-Unis n'est pas encore officiellement investie par son camp, Kamala Harris a voulu prouver qu'elle avait les épaules pour porter cette candidature, lors d'un meeting le lundi 22 juillet, dans le Wisconsin. Au cours du meeting, l'ancienne sénatrice de Californie a dressé les lignes directrices de sa politique, notamment sa lutte pour le maintien du droit à l'avortement, tout en se montrant déterminée à battre Donald Trump en novembre.
"Je vois bien le genre de gars qu'est Donald Trump" a-t-elle lancé devant les militants, utilisant les mots "prédateur" et "escroc" pour qualifier son rival. "Nous allons gagner !", a également lancé la vice-présidente. "Il faut que ça soit Kamala Harris", a de son côté soufflé un militant démocrate.
La tentative d'assassinat de l'ex-président des États-Unis ne semble pas avoir refroidi le principale concerné. Au contraire, celui qui est candidat pour un second mandat à la Maison Blanche, a été investi en grande pompe par les républicains dans le Wisconsin, accueilli en véritable héros. Plutôt favori face à Joe Biden, les cartes pourraient désormais être rebattues pour Donald Trump, si Kamala Harris venait à être choisi officiellement par les démocrates.
La vice-présidente de 59 ans a déjà reçu le soutien d'une ribambelle de gouverneurs, dont certains étaient perçus comme de possibles rivaux, et d'autres poids lourds du parti, comme Nancy Pelosi et Hillary Clinton. Lundi 22 juillet, Kamala Harris a remporté le soutien de suffisamment de délégués du Parti démocrate, plus de 1.967, pour remporter la nomination de son parti après le retrait de Joe Biden, a affirmé la chaîne CNN, qui a procédé à un décompte État par État.
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