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3 min de lecture
JonBenét Ramsay
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C'est un crime qui depuis
25 ans hante tout un pays. Celui, à Noël 1996, de la petite
Miss Amérique, JonBenét Ramsey, retrouvée violée et assassinée dans le sous-sol de la maison familiale, à l'âge de 6 ans. Cette enfant qui défilait déjà sur les podiums, ressemblait à une poupée Barbie, coiffée,
maquillée et habillée comme une grande.
Son bourreau aurait dû être en
principe rapidement confondu tant il a laissé derrière lui une foule d'indices,
dont la plus longue lettre de revendication jamais écrite dans l'histoire
criminelle. Mais la police, pourtant, n'est jamais parvenue à l'identifier.
Son père ne cesse de faire le siège des autorités. Il vient récemment de demander officiellement, à la lumière des dernières avancées scientifiques, de nouvelles expertises ADN. Il reproche notamment à la police locale en charge de l'affaire de ne pas avoir assez de ressources et de ne pas avoir analysé assez vite les preuves récoltées à l'époque du meurtre.
Ce 26 décembre 1996, vers 6h du matin, la mère de JonBenét Ramsey alerte la police. En voulant réveiller ses enfants, elle a retrouvé une lettre manuscrite, adressée à Monsieur
Ramsey. Une demande de rançon : 118.000 dollars, correspondant à une prime versée au père de famille. Les ravisseurs indiquent que si la rançon n'est pas versée, la petite JonBenét sera décapitée.
Mais aux alentours de 10h00, ce même jour, la situation va prendre une tout autre tournure. John Ramsey, descendu au sous-sol pour inspecter une nouvelle fois les lieux après l'arrivée de la police, remonte en hurlant. Il porte un corps dans
ses bras, celui de sa petite fille, JonBenét. Cette dernière est inerte, elle est morte même si ses yeux verts sont restés
ouverts. John lui
a arraché le ruban adhésif collé sur sa bouche et a tenté de défaire les liens
qui lui attachaient les poignets. JonBenét a été assassinée, mais par qui ?
Pendant longtemps, la famille est inquiétée et des pédophiles sont même soupçonnés... Mais personne ne sait qui, dans la nuit, est entrée dans la chambre de la mini-miss. Ces dernières ADN suffiront-elles à lever le voile sur ce mystère ?
Impossible d'affirmer si le tueur était un proche de l'enfant et de la famille ou s'il venait de l'extérieur. Pendant longtemps, la police a affirmé qu'il était impossible qu'un intrus ce soit glissé dans la maison pour commettre ce crime, faute de traces dans la neige du côté sud de la maison.
Pourtant, Paula Woodward, journaliste d'investigation et auteure, dément fermement cette thèse dans L'heure du crime. "Il n'y avait pas de neige du côté sud, c'est ça le mensonge. Donc s'il n'y a pas de neige, vous ne pouvez pas laisser d'empreintes. Ce qu'ils disent (les policiers, ndlr), n'est pas vrai, explique-t-elle. Il y avait 8 signes d'entrées par effraction dans la maison (...) Tous ces éléments étaient des signes que quelqu'un de l'extérieur, un intrus, avait pu rentrer dans cette maison. L'alarme antivol n'était jamais allumée".
Dans ce sens, compte tenu des nombreuses zones floues de l'enquête, les nouvelles expertises ADN généalogiques sont très attendues. Et l'espoir de trouver enfin la vérité est permis. "Il est très possible que cette nouvelle analyse permette de découvrir des parents du criminel, de celui qui a tué. Ce type d'analyse a déjà permis de démasquer un serial killer en Californie. Ce serait le seul moyen de remettre cette affaire sur une piste crédible et efficace", déclare de son côté Philippe Coste, journaliste indépendant basé aux USA, au micro de Jean-Alphonse Richard.
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