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La Finul a été mise sur pied en 1978 afin de surveiller la frontière entre le Liban et Israël
Crédit : AFP / Archives, Thomas Coex
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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est pointé du doigt par la communauté internationale après que la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban, ait été coincée dans des opérations au sud du Liban par l'armée israélienne dimanche 13 octobre. Le chef de l'État hébreu demande le retrait des forces onusiennes de cette zone : "Vous fournissez des boucliers humains au Hezbollah, votre refus d'évacuer les soldats de la Finul en a fait des otages du Hezbollah, cela les met en danger comme cela met en danger nos soldats", a-t-il assuré.
La Finul est présente au Liban depuis 1978, lorsque Israël a occupé le sud du pays. Ses pouvoirs ont été étendus en 2006 avec un accord qui précise que seules les forces de maintien de la paix de l'ONU et l'armée libanaise sont déployées derrière "la ligne bleue", la frontière entre Israël et le Liban.
Ces forces onusiennes comptent 10.000 soldats, dont 700 Français, l'un des plus gros contingents avec l'Italie et l'Espagne. Leur QG est à Naqoura, à une centaine de kilomètres de Beyrouth. La Finul est un pouvoir de persuasion, de dissuasion, mais pas d'intervention. La priorité est de stabiliser le Liban, de faire remonter les informations au siège des Nations Unies à New York.
Pour obtenir ces informations, les troupes au sol sondent notamment la population. Elles possèdent également des radars qui enregistrent les tirs et les vols de drones.
Cette force intérimaire des Nations unies au Liban est financée par l'ensemble des États membres de l'ONU, mais seulement 40 États fournissent des hommes. L'efficacité de la Finul est très contestée. On sait que le Hezbollah a construit des tunnels sous la ligne bleue pour passer en Israël et l'ONU a réclamé au Liban un accès à ses tunnels, en vain.
Après 2006, les tirs et les tensions ont continué plus sporadiquement, jusqu'à l'escalade il y a un an. Depuis 1978, plus de 330 casques bleus ont été tués au Liban. Les "attaques" contre ces forces de l'ONU peuvent constituer des "crimes de guerre", a mis en garde António Guterres, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies.
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