"Nous avons des informations selon lesquelles la Russie a approché la Corée du Nord pour lui demander des munitions", assure le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder. Tandis que les Américains, comme les Européennes, soutiennent militairement l'armée ukrainienne contre les troupes russes, Moscou, de son côté, se tournerait vers ses alliés et sa voisine, la Corée du Nord. Signe peut-être d'un début de pénurie ? Signe que l'armée russe, dont on pensait qu'elle était surpuissante et qu'elle ne ferait qu'une bouchée de la défense ukrainienne, est très affectée par l'ampleur des combats d'artillerie aujourd'hui à l'est de l'Ukraine ?
Les deux pays, Russie et Ukraine, sont à la recherche permanente de munitions, quitte à se tourner vers des partenaires surprenants, des pays bannis de la communauté internationale, comme Pyongyang, par exemple. Une alliance qui s'explique par le fait que la Corée du Nord produit des obus de calibre 152 mm, précisément ceux utilisés par l'armée russe. Il se passe d'ailleurs la même chose côté ukrainien, qui a encore beaucoup de canons qui datent de l'époque soviétique : pour avoir des munitions, il faut se tourner vers des pays qui n'ont pas d'armement dernier cri. En l'occurrence, Kiev a fait des commandes au Pakistan.
La Russie assure par ailleurs qu'elle n'a pas déployé d'équipement militaire à la centrale de Zaporijia en réponse à l'agence internationale de l'énergie atomique, qui réclame la création d'une zone démilitarisée autour de la centrale nucléaire.
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